Les causes de vertige défini comme une illusion de mouvement peuvent être graves : syndrome de Wallenberg dissection de l’artère vertébrale tumeur de la fosse postérieure et toutes sortes de diagnostics à ne pas manquer. Plus souvent ce sont des entités spectaculaires mais qui gardent encore une part de mystère : vertige positionnel paroxystique bénin (VPPB) névrite vestibulaire maladie de Menière et migraine. Mais la plupart des patients nomment vertige un déséquilibre ou des malaises variés. Les anglo-saxons possèdent des mots pour décrire ces symptômes : dizziness space and motion discomfort. En français on pourrait les traduire par « pseudoébriété » comme si on avait bu. Il faut prendre ces patients au sérieux. Comment savoir s’il manque 50 cellules ciliées dans telle macule otolithique ou telle cupule de canal semi-circulaire. Ou encore comment savoir ce qui se passe dans des réseaux de neurones comme celui du stockage de vitesse. Les bilans otoneurologiques classiques restent très souvent normaux et le patient arrive avec une IRM normale à la main. Tout repose alors sur le bilan fonctionnel. L’électronique a progressé dans ce domaine. On mesure les gains canal par canal (VHIT). On reproduit chaque syncrétisme statique ou cinétique (masques de réalité virtuelle (RV)). La kinésithérapie à mains nues garde sa valeur mais des rééducations par acuité visuelle dynamique (AVD) offrent des protocoles adaptés à chaque cas particulier. Cette nouvelle édition encore plus pratique tout en couleurs et richement illustrée intègre un nouveau classement des pathologies ainsi que des cas cliniques commentés. Plus de 70 vidéos illustrent aussi bien les pathologies que les stratégies thérapeutiques.